La blessure d’humiliation – Semaine 4 – un voyage vers la guérison intérieure en 9 semaines.

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La blessure d’humiliation est une souffrance profonde souvent enracinée dans l’enfance… ou parfois, selon l’approche de Lise Bourbeau, dans nos vies passées. Vous sentez-vous parfois rabaissé (e), gêné (e ) d’exister ou coupable sans raison apparente ? Vous n’êtes pas seul (e). Dans cet article, on va explorer ensemble cette blessure invisible, comprendre d’où elle vient, comment elle influence vos comportements, et surtout, comment amorcer un vrai chemin de guérison.

Sommaire :

  1. Comment la blessure d’humiliation se forme-t-elle ?
  2. Ses caractéristiques
  3. Exemples concrets : comment la reconnaître ? Histoires de vie.
  4. Des outils pour avancer ;
  5. L’exercice de la semaine.

Bienvenue chère lectrice et cher lecteur , dans ce voyage intérieur,

Cette 4ème semaine, nous plongeons dans la blessure d’humiliation. Cette blessure peut marquer profondément notre rapport au plaisir, à la sensualité, et à notre valeur personnelle. Même si elle ne concerne qu’une partie d’entre nous, elle influence puissamment nos comportements, notre manière d’aimer, de recevoir et de poser nos limites.

Je vous invite à aborder cette lecture sans jugement, avec beaucoup de douceur. Ce que vous allez découvrir est une invitation à observer votre histoire, à prendre conscience de vos émotions, de vos réactions, de vos comportements non bénéfiques pour vous. Car reconnaître une blessure c’est ouvrir une porte vers la transformation intérieure. Nous sommes les créateurs de notre réalité. 

Comme le dit si justement Carl Jung : « Tout ce à quoi l’on résiste persiste, et tout ce que l’on embrasse s’efface. »

Prenez le temps. Ressentez. Et souvenez-vous : vous êtes digne d’amour et de douceur, simplement parce que vous existez.

Le masque : le masochiste.

Quand l’enfant s’est senti jugé pour ce qu’il est profondément, il va adopter, inconsciemment, des comportements réactionnels, ce que l’on appelle un masque, ici le masochiste. Ce sont des mécanismes de défense voulant éviter la souffrance.  Il va croire que pour mériter l’amour des autres, il faut se sacrifier, se rabaisser lui-même, se punir et pour avoir de la valeur, il faut être utile et parfait :   

  • Il cherche à tout faire pour les autres, à faire plaisir à tout prix en oubliant ses propres besoins.
  • Il se sacrifie pour les autres pour alléger les souffrances de l’humanité. Il se crée beaucoup d’obligations.
  • Il se sent facilement coupable même quand il ne l’est pas.
  • Il se surcharge, il a du mal à poser des limites, à dire non.
  • Il se rabaisse facilement. Il se punit parfois inconsciemment.
  • Il se croit indigne de recevoir.
  • Il a peur de paraître égoïste.
  • Il a des difficultés à reconnaître sa sensualité.

Son émotion principale : la honte.

Sa plus grande peur : la liberté.

Signes physiques : Corps rond, surcharge pondérale…

La honte que l’enfant a senti pendant son enfance, s’enracine profondément en lui et se rejoue à l’âge adulte. Il va reproduire inconsciemment des schémas d’autopunition, de rabaissement ou de culpabilité.

L’objectif aujourd’hui est de ramener à la conscience ce qui a été vécu, senti sans vous juger pour vous en libérer et surtout de reconnaître  votre grandeur d’âme.  

Pour faciliter la compréhension de cette blessure, voici quelques histoires de vie en raccourci.  Un éclairage succinct.

Exemples concrets :  Comment reconnaître la blessure d’humiliation ?     

          Pendant son enfance :

Sarah adorait le chocolat. Elle en volait parfois dans le placard de la cuisine, en cachette. Un jour, sa mère l’a surprise, et s’est écriée devant toute la famille : « Tu n’as pas honte ? Tu ne crois pas que t’es déjà assez grosse comme ça ? Tu vas finir obèse si tu continues comme ça ! » Tous les regards se sont  posés sur elle, tout le monde a ri. Sarah, elle, a baissé les yeux. Elle a eu honte de sa gourmandise.  Honte de son corps.

À l’âge adulte : Sarah mange en cachette. Elle oscille entre régimes stricts et compulsions. Elle a honte de son corps.  Elle se sent coupable chaque fois qu’elle s’offre un plaisir, comme si elle ne le méritait pas. Elle n’ose plus se faire plaisir.

 L’histoire d’Alain – Le petit garçon « trop » expressif, « trop » vivant.

Pendant son enfance

Alain est un enfant très joyeux et plein d’énergie. Il parle, rit fort, s’agite, pose mille questions. À l’école, la maîtresse le réprimande souvent : « Tu es insupportable ! Tu crois que tout tourne autour de toi ? ». Elle l’envoie souvent réfléchir au coin.  Un jour, après une punition,  il pleure. Elle lui dit devant toute la classe « Regardez ce gros bébé ! Un grand garçon qui pleure, quelle honte ! »

 À l’âge adulte : Alain devient un adulte discret. Il évite de parler de ses émotions. Il croit qu’il « prend trop de place ». Il se retire au moindre conflit. Il s’excuse tout le temps.  Il a du mal à se sentir à sa place, à s’autoriser à « briller » sans avoir l’impression d’être ridicule ou gênant…

L’histoire d’Anaïs –  La petite qui « salit » et doit « réparer »

Anaïs a 6 ans. Elle fait parfois pipi au lit. Une nuit, sa mère se fâche : « Tu me dégoûte. Tu salis toujours tout. À ton âge, c’est inacceptable ! Tu ne mérites même pas ce joli pyjama ».   Puis, elle la force à laver ses draps toute seule. Anaïs se sent honteuse, sale. Elle  commence à croire qu’elle dérange, qu’elle est « trop », qu’elle est un fardeau.

À l’âge adulte :

Anaïs a du mal à recevoir de l’attention ou des compliments. Elle a souvent honte de son corps, se sent souvent responsable du mal-être des autres Elle choisit des partenaires qui la rabaissent, pensant que c’est tout ce qu’elle mérite.  Elle se sent indigne d’être aimée.

Vous retrouvez-vous dans certaines de ces histoires ? Observez comment toutes ces blessures se réactivent maintenant.  Souvenez-vous  :

 Ce n’est ce que vous avez fait  enfant qui fait mal mais plutôt ce que vous avez senti et comment vous vous êtes perçu (e ) à ce moment-là, lorsque votre coeur a été profondément blessé, d’avoir été exposé (e ), jugé (e ), rejeté (e ), humilié (e ) dans ce que vous aviez  de plus simple, de plus naturel.

Rappelez-vous que nous sommes venus sur terre pour apprendre à guérir nos blessures de l’âme qui viennent des temps plus anciens que ceux de notre enfance. Autrement dit, la blessure d’humiliation, comme chaque blessure réactivée à certains moments de la journée est loin d’être un hasard mais une occasion spirituelle d’évoluer, d’apprendre à aimer, à s’aimer. 

De plus, nos parents ont fait ce qu’ils ont pu, cela ne sert à rien de les blâmer. Devenons plutôt de bons parents pour nous.

Aujourd’hui, vous pouvez décider de ce que vous voulez vivre. Dans le cas de la blessure d’humiliation, ce qui va vous aider à guérir :   Revenez au corps. Retrouvez le droit au plaisir. Déposez la culpabilité. Redressez-vous avec bienveillance et tendresse envers vous-même.  Comment ?  Selon Lise Bourbeau :

° En  retrouvant  la liberté d’être vous-même sans craindre l’opinion des autres. Cela met l’accent sur l’affranchissement de la honte, le respect de soi et la libération du sacrifice excessif.

° En reprenant la confiance en vous, en apprenant à exprimer vos besoins sans vous en vouloir.

Nous l’avons déjà dit, la guérison se fait progressivement, c’est un chemin intérieur, fait de prises de conscience, d’acceptation et de responsabilité et surtout d’amour.

 1. Observez le masque du masochiste. (Prise de conscience).

Soyez à l’écoute des moments où vous vous  sacrifiez sans le vouloir. Demandez-vous : « Est ce que j’en fais trop ». « Est-ce que je fais cela par amour, ou par peur du regard des autres ? ».

2. Recontactez-vous à vos besoins profonds et apprenez à les exprimer :

« Je les reconnais et je m’autorise à aller vers eux ».

Exercice :  « plaisir sacré »

En début de semaine, notez cinq  de vos envies ( des plaisirs simples), que vous allez vous offrir chaque jour de cette semaine.  Ne vous cachez pas par peur d’être jugé (e ). Prenez le temps de sentir dans votre corps ce que vous voyez, sentez, entendez, touchez, goûtez  :

Par exemple : dansez,  faites-vous massez, savourez un aliment, prenez un bain avec l’intention consciente de vous reconnecter à la joie du corps.    C’est une manière de nourrir votre corps émotionnel.      

                        « J’ai le droit de vouloir, d’aimer, d’avoir besoin. »

3. Réconciliez-vous avec votre corps

Comment le faire ?

  • Exprimez votre gratitude :

Aujourd’hui, offrez-vous un moment de gratitude. Peut-être qu’il y a des parties de votre corps que vous n’aimez pas… Et si vous appreniez à l’aimer tel qu’il est, ici et maintenant ?

Fermez les yeux. Posez une main sur votre cœur, l’autre sur votre ventre. Respirez profondément pendant cinq minutes. Exprimez votre gratitude, sincèrement, à chaque partie de votre corps : « Merci pour tout ce que tu fais pour moi, chaque jour. »                          

 Ressentez ce bien-être, laissez-le vous traverser.

  • Offrez-vous des affirmations bienveillantes

Un autre outil simple mais puissant : chaque matin ou soir, regardez-vous dans un miroir, et dites à voix haute :

« Je suis digne. Je mérite l’amour, la joie, le plaisir. »
« Mon corps est mon allié, il mérite mon respect. »
« Mon corps est sacré. Il est le temple de mon âme. »

Notez les émotions qui émergent. C’est souvent là que se cache la blessure.

  • Mangez avec reconnaissance

Notre manière de nous alimenter révèle bien plus que de simples habitudes : elle reflète notre façon de réagir face aux perturbations de la vie quotidienne. En effet, nos blessures intérieures, celles de l’âme influencent profondément notre rapport à la nourriture, qui devient alors le miroir de nos émotions refoulées. Ce lien est particulièrement visible chez les personnes portant le masque du masochiste, comme l’explique Lise Bourbeau dans Écoute et mange – Stop au contrôle (2009, Éditions E.T.C.).

Ce masque pousse à se punir, à se sentir indigne de recevoir – même de petites choses, comme un bon repas, une douceur, un moment de plaisir. On mange parfois en cachette, puis on se juge. On se prive, puis on craque. On cherche du réconfort, puis on ressent de la honte. La nourriture, censée nourrir le corps et l’âme, devient un moyen d’apaiser une lutte intérieure, une culpabilité sourde, un inconfort émotionnel.

Et pourtant… on croit que pour maigrir, il faut se priver, faire du sport, se contrôler. Certes, ces aspects sont importants. Mais pourquoi 98 % des personnes reprennent leur poids après un régime ? Parce que :

  • Quand le corps entend « privation », il active un mode survie : « Je dois faire des réserves ».
  • Parce que derrière la volonté de changer, il y a souvent une peur : « Si je n’ai pas un beau corps, il ne m’aimera plus ». Mais… êtes-vous sûr (e ).  Vous vous identifiez uniquement à votre corps physique, alors que vous êtes bien plus que cela.

Et si manger devenait un acte d’amour ! Pour cela, je vous propose d’expérimenter l’exercice suivant.

Exercice : Manger avec amour, sans honte

Choisissez un aliment que vous aimez vraiment. Peut-être même l’un de ceux que vous mangez parfois en cachette, ou que vous jugez comme « pas raisonnable ». Prenez le temps. Savourez chaque bouchée en pleine conscience. Mastiquez lentement. Sentez la texture, les goûts, la sensation dans votre bouche, sa descente jusqu’à votre estomac.  Observez vos pensées sans les juger. Peut-être entendrez-vous cette voix intérieure dire :

« Tu ne devrais pas. » ; « Tu vas le regretter. » ; « Tu exagères. » ; « Tu vas grossir. » ; « Tu n’en as pas besoin. » ; « Tu manques de volonté. ».

Il est temps de changer ce dialogue intérieur. Comment ? En accueillant cette voix sans la combattre. Écoutez-la. Ne lui donnez ni pouvoir ni résistance. Juste de l’attention.

Petit à petit, ce moment de présence – et surtout d’acceptation –  vous reconnectera à vos besoins réels. Peut-être découvrirez-vous que derrière ce gâteau au chocolat irrésistible, ce que vous cherchez réellement, c’est de la douceur, du réconfort, de l’amour. Et si vous commenciez à vous l’offrir autrement ? Avec des gestes tendres, des mots bienveillants, du repos, de la beauté, de la chaleur humaine… Vous savez quoi faire.

Ce simple exercice est un pas vers plus de liberté intérieure. Un pas vers une relation plus consciente, plus aimante, avec vous-même.

4. Apprenez à dire NON sans culpabilité.


Il est essentiel de vous autoriser à poser des limites. Vous n’êtes pas responsable du bien-être ou du bonheur des autres — chacun a sa propre part à assumer. Donner est une belle qualité, mais prenez un moment pour réfléchir à ce qui vous pousse à le faire : pouvez-vous offrir sans attendre en retour ? C’est peut-être là que réside le véritable don.

Exercice de la semaine : Essayez de dire quelques petits « non », même discrets. Cela peut être une première étape vers le respect de soi.

Rappelez-vous : « Me choisir ne fait de mal à personne. »

5. Exercez-vous à recevoir sans vous rabaisser
Apprenez  à accueillir les compliments, l’aide, la reconnaissance, la douceur… sans les repousser,  sans vous sentir gêné (e ) ou « indigne ».

                            « Je mérite de recevoir, sans conditions. »

6. Libérez-vous  de la culpabilité en 3 étapes :  reconnectez-vous  à vous.

  a. Accueillez et reconnaissez la culpabilité comme une émotion messagère

 Aujourd’hui écoutez cette nouvelle émotion : la culpabilité plutôt que de vouloir vous en débarrasser ou la nier.  Elle vous montre que vous croyez que quelque chose en vous a « mal fait » ou « fait du mal ». C’est une partie en vous qui souffre encore, qui vous accuse. Mais êtes-vous vraiment coupable ? Avez-vous voulu consciemment causer du tort à quelqu’un ? Sans aucun doute, non.

Exercice d’écoute consciente : Fermez les yeux, prenez trois grandes respirations.  Visualisez un moment où vous vous êtes  senti (e ) coupable envers quelqu’un ou envers vous-même, dans quelle situation ?  

Ex. : Je m’étais promis et je n’ai pas fait ma promenades de 30 minutes ; pas  téléphoné  à ma mère qui vit seule …

Que ressentez-vous dans votre corps ? Une agitation intérieure.

Que dites-vous sur vous-même ? Aujourd’hui, je m’en veux, je n’y suis pas arrivé.  

Alors  dites-vous :  « J’accueille ce senti.  Il a un message pour moi. Je suis prêt·e à écouter sans jugement. Peut-être que le fait de pas avoir  fait de promenade, pas téléphoné, cela  répondait à un de mes besoins personnels, celui de me reposer par exemple ». Puis-je l’accepter ?

b.  Faites la différence entre une culpabilité saine et une culpabilité non bénéfique

  • Culpabilité saine : Elle vous  pousse à réparer si  vous avez  fait du mal à quelqu’un, c’est une manière d’assumer les conséquences de nos actes, cela s’appelle la responsabilité.
  • Culpabilité non bénéfique : Elle est héritée de l’éducation (le bien et le mal), de la honte,  du conditionnement, de nos peurs, de nos croyances, de nos blessures.

Par exemple. : « Je me sens coupable de me sentir heureux (se ) alors que tant d’ enfants ne mangent pas à leur faim, d’autres sont en guerre, vivent des moments difficiles.

 En étant malheureux (se ) est-ce que j’aide quelqu’un ?

Exercice  : Faites la   liste de 5 situations pour lesquelles vous vous sentez  coupable. Pour chacune, demandez-vous  : « Est-ce que j’ai vraiment fait du tort à quelqu’un ? Ou est-ce que  j’ai peur que l’on me juge d’être égoïste, ingrat(e ) ?  Vérifiez avec la personne.

c. Exprimez – Libérez – Pardonnez (ce qui vous parle)

Parfois, la culpabilité persiste parce qu’elle n’a jamais été exprimée en sécurité.

  • Exercice : La lettre  de libération (essentielle pour chaque blessure réactivée) :

Écrivez une lettre à votre  enfant intérieur qui a été rabaissé. Dites-lui ce que vous auriez aimé entendre à ce moment-là. Cette lettre peut aussi être brûlée ensuite, pour symboliser la libération de la honte. (Pour davantage de détails, vous pouvez relire le passage sur « Recréez le lien avec l’enfant intérieur » de la semaine 3).

Écrivez  une lettre à la personne envers qui vous ressentez  de la culpabilité. Dites-lui tout. Puis choisissez de vous pardonner. Vous pouvez  la brûler ou la garder selon ce qui vous soulage.

  • Exercice :   Rituel du pardon à soi (à faire devant un miroir ou les yeux fermés) : « Je me pardonne. Je choisis la compassion. Je fais de mon mieux avec amour. »

En résumé, la culpabilité peut être une boussole… ou une prison. Elle nous pousse parfois à réparer sincèrement, mais souvent, elle nous enferme dans une autocritique constante. Plus vous l’accueillez avec douceur, plus elle se transforme en conscience aimante.

Rappelez-vous : vous avez le droit d’être imparfait (e ), humain (e ), vivant (e ). Vous avez le droit de vous choisir, de dire non, de recevoir, de vous reposer, de vous faire plaisir. Il n’y a rien à prouver. Vous êtes déjà assez.

Comment savoir si vous avancez vers votre bien-être ?

Les signes de guérison

  Avant (blessure activée)  Après (guérison en cours)  
  Se sent mal à l’aise dans son corps, souvent honte du corps  Se réconcilie avec son corps, le considère avec respect et amour  
Se sent souvent « trop », encombrant, gênant.  S’autorise à exister pleinement sans culpabilité
Culpabilité excessive, honte de ses besoins ou désirs.  Se donne le droit au plaisir, à l’abondance, sans honte.
Recherche à s’effacer ou à se suradapter pour ne pas déranger.  Se positionne avec assurance tout en respectant l’autre.
S’autocritique,  se rabaisse constamment, auto-dérision destructrice.  S’encourage avec bienveillance Peut rire de soi sans se diminuer, accepte ses limites.
Se sent responsable des émotions ou du malheur des autres.Comprend que chacun est responsable de ses émotions, de son bonheur. Devenez un bon médiateur ( bonne médiatrice).  
Difficulté à recevoir (amour, aide, compliments).Accueille avec gratitude sans se sentir redevable. Equilibre entre le donner et le recevoir.  
Cache ses besoins et émotions par peur d’être jugé (e ).Exprime ses besoins avec sérénité et authenticité, capable d’accepter un non.  
Se punit inconsciemment (alimentation, relations non bénéfiques, autosabotage).  Prend soin d’elle/ de lui  avec douceur, indulgence et amour.

 En conclusion.     Dites-vous :  « Je suis digne d’amour et de plaisir, simplement parce que j’existe. Chaque petit pas vers la douceur est une victoire ».

L’exercice de la semaine 4 :   Me faire plaisir, en conscience, sans honte »
But : Réintégrer le plaisir dans votre vie sans vous sentir coupable et observez vos résistances.
Déroulement : Choisissez une chose que vous vous êtes  toujours refusée ou que vous faisiez  en cachette par honte (ex. : manger quelque chose de gourmand, danser seul (e), vous acheter un vêtement, ne rien faire pendant une heure…).
Planifiez-la dans la semaine comme un rituel sacré, notez-le dans votre agenda. C’est un rendez-vous avec vous-même.
Pendant l’action, soyez à 100 % présent (e ) : respirez, observez vos sensations, les jugements qui montent, et laissez-les passer sans vous y accrocher.
Ensuite, écrivez  ce que vous  avez ressenti : Qu’est-ce qui vous a fait du bien ? Qu’est-ce qui vous a gêné (e ) ? Quelles pensées ont émergé ?Répétez  cet acte 2 à 3 fois dans la semaine.
Pour l’instant, juste observez ce que vous vivez. Quelles sont les conséquences de ces actions sur votre état d’être, sur votre vie, vos relations ?  

Vous êtes arrivé (e) au bout de cette exploration… bravo. Ce n’est pas rien. Mettre en lumière une blessure aussi intime que celle de l’humiliation demande du courage, de la tendresse envers soi, et une vraie volonté de transformation.

Rappelez-vous : ce chemin n’est pas une ligne droite. Il est fait de prises de conscience, d’émotions qui remontent, de petits pas, parfois de reculs… et surtout d’acceptation  et d’amour. L’essentiel est d’avancer à votre rythme, avec patience, avec écoute.

Chaque fois que vous choisissez de vous faire plaisir sans honte, de dire non sans culpabilité, d’accueillir un compliment sans vous justifier, vous guérissez un peu plus. Vous n’êtes pas seul (e ). Vous êtes précieux.se. Et vous méritez la joie, la paix, la douceur.

Continuez ce voyage, semaine après semaine. Restez à l’écoute de vous-même. Soyez votre propre source de réconfort et de lumière.

     À très bientôt pour la semaine 5.

Et d’ici là, gardez cette phrase en vous : « Rien par force, tout par amour. »

Bien sûr, pour davantage de détails, je vous encourage à lire les travaux de Lise Bourbeau :

« La guérison des blessures » et Les 5 blessures qui empêchent d’être soi-même ».

Et si vous voulez  approfondir en privé, vous pouvez m’appeler au no de téléphone + 33.679.31.85.09. ou m’écrire sur mon mail :

suzanne@bienetreetlecturesinspirantes.com

Cette publication a un commentaire

  1. Trina

    Merci encore, Susanne.
    Avec l’aide de lecons comme celle proposees par Susanne, et suchant que le creator du monde nous aime et a de bons projects pour nous, nous pouvons surmonte des difficulties. Trina

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