Identifier et apaiser son égo –  semaine 7 – vers la guérison intérieure

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Bienvenue à cette 7ème semaine sur comment mieux connaître notre égo.

L’objectif n’est pas de « combattre » l’égo, mais de  le reconnaître quand il nous pousse à REAGIR pour nous protéger de la souffrance, puis de choisir la conscience et l’amour plutôt que la peur et la réaction.

Sommaire
– Qu’est-ce que l’égo ?
– D’où vient-il ?
– Comment le reconnaître ?
– Une situation familière.
– Les 4 étapes de la transformation intérieure.
– Un autre cas pratique : quand un conflit éclate !
– L’exercice de la semaine 7 : Routine quotidienne pour observer et apaiser l’égo.     
    En bonus : les 4 accords toltèques et autres lectures inspirantes.  

Chère lectrice, cher lecteur,

Bravo pour ces six semaines de cheminement intérieur ! Vous avez suivi ce parcours avec persévérance, et il est fort probable que vous ayez découvert des clés essentielles pour mieux comprendre l’origine de vos souffrances. En les accueillant, vous avez commencé à les transformer en forces, plutôt que de les subir inconsciemment.

Grâce aux nombreux outils explorés au fil de ces semaines – qu’ils soient liés à l’écoute de soi, à la bienveillance ou à la présence consciente – vous avez fait un pas important vers plus de liberté intérieure et d’alignement avec vous-même. Pour tout cela : profonde gratitude.

Aujourd’hui, nous poursuivons ce chemin en nous arrêtant sur un acteur souvent discret, mais influent : notre égo. Ce compagnon de route, bien que se voulant protecteur, peut aussi devenir un frein invisible à notre élan de vie. Nous verrons ensemble comment il agit, comment nous lui laissons parfois inconsciemment les rênes, et surtout comment nous pouvons, si nous le souhaitons, nous ouvrir à quelque chose de plus grand, de plus vaste que lui.

Qu’est-ce que l’égo ?

Prenez quelques instants pour y réfléchir et écrire votre propre définition.

Selon le Petit Robert, l’égo, du latin ego signifiant « moi », désigne le moi, l’amour-propre, l’orgueil.

Mais derrière cette définition simple se cache une réalité bien plus complexe. Il existe des centaines d’ouvrages consacrés à l’égo, signe de l’importance qu’il joue dans notre vie intérieure, tant sur le plan psychologique que spirituel.

Dans cette perspective, l’égo représente l’image que nous avons de nous-mêmes. Il est constitué de nos croyances, de nos rôles sociaux, de nos jugements, de nos pensées et de tout ce que nous utilisons pour nous définir : notre personnalité, en quelque sorte. Il est ce « moi » qui se perçoit comme séparé des autres et du monde, et qui dit « je ».

On pourrait le comparer à un disque dur intérieur : il a enregistré toutes nos expériences passées, notamment celles marquées par la douleur et les blessures émotionnelles – rejet, abandon, humiliation, trahison, injustice… Pour éviter que ces souffrances ne se répètent, l’égo a mis en place des mécanismes de défense : « ces fameux masques » que nous portons inconsciemment pour nous protéger.

Mais cette protection a un prix : en cherchant à fuir la douleur, l’égo nous maintient souvent dans des schémas figés, empêchant une guérison en profondeur. Il devient cette petite voix intérieure qui croit nous sécuriser, alors qu’elle nous enferme dans la peur, le contrôle, ou la séparation.

Et pourtant, il semblerait que notre présence sur Terre ait un sens plus profond : celui de guérir les blessures de notre âme. Chaque épreuve, chaque relation difficile, chaque remise en question nous y invite.

À travers la conscience de notre égo, une autre voie s’ouvre : celle de la transformation intérieure, une voie vers le bien-être.

D’où l’égo vient-il ?

Selon Lise Bourbeau, l’égo est apparu lorsque l’être humain a développé son énergie mentale, il y a des millions d’années. Ce fut le moment où nous avons reçu le pouvoir du libre arbitre : le pouvoir de choisir. Avec le temps, nous avons construit l’égo, qui a fini par prendre les commandes de notre monde intérieur. Peu à peu, nous avons oublié « notre essence divine, cette sagesse lumineuse en nous ».

J’aime particulièrement la métaphore de Lise : elle compare l’égo à un voisin à qui nous aurions laissé beaucoup trop de place, au point qu’il croit désormais nous rendre service en nous dictant comment mener notre vie.

      Comment reconnaître et comprendre l’égo (le petit moi) ?

L’égo nous fait dire : « je suis ceci », « je vaux cela », « je ne mérite pas », « j’ai peur »… Ce n’est pas une mauvaise chose en soi. L’égo a une fonction : il cherche à nous protéger. Mais il devient limitant lorsque nous nous identifions totalement à lui, au point d’oublier qui nous sommes vraiment, au-delà des pensées.

Car nous sommes bien plus que notre corps physique et notre mental. Il existe en nous une conscience plus vaste, une présence silencieuse que l’égo ne peut saisir.

Et quand l’égo réagit, que fait-il ? Nous avons vu qu’il active nos masques. Ceux que nous avons construits pour cacher nos blessures d’âme.

Bref  rappel :

Le fuyant (rejet) se rend invisible par peur d’être rejeté.  
Le dépendant (l’abandon) recherche constamment l’attention.  
Le masochiste (l’humiliation)se sacrifie pour être accepté  
Le contrôlant (la trahison)règne sur son entourage dans son besoin de tout contrôler.  
Le rigide (l’injustice) se montre froid et perfectionniste pour se protéger.  

Quelles sont vos pensées, vos paroles, vos gestes quotidiens, souvent répétés sans même y penser ? Quel est votre état d’esprit face aux difficultés, aux défis que la vie place sur votre chemin ?

Au fil de ces six semaines, vous avez probablement commencé à les observer. Ces schémas, ces réflexes intérieurs qui prennent souvent leur source dans vos blessures.

Permettez-moi de vous les rappeler brièvement – toutes blessures confondues –  pour vous aider à mieux les reconnaître… et à continuer votre chemin de guérison en conscience.

  • Vous ressentez un besoin de vous justifier.
  • Vous voulez avoir raison à tout prix.
  • Vous vous sentez  supérieur (e ) ou inférieur (e ) aux autres.
  • Vous cherchez à plaire.
  • Vous régissez de façon disproportionnée à une critique ou un rejet ou vous critiquez
  • Vous vous coupez de vos émotions ou de votre vulnérabilité.
  • La petite voix qui vous dit : « Tu es nul (le ) – il l’a fait exprès – c’est injuste « Tu devrais, il devrait – Il faut … – Moi, je sais – toujours – jamais.
  • Vous cherchez de la reconnaissance.
  • Vous vous comparez.
  • Vous vous jugez, vous vous accusez ou jugez, accusez l’autre.
  • Vous pensez que vous savez mieux, que vous êtes plus évolué (e ) que les autres.
  • Vous nourrissez vos peurs.
  • ….

Quels sont les conséquences de la manifestation de l’égo ?

Conflits relationnels, frustrations, fermeture émotionnelle, beaucoup d’émotions, perte d’énergie, sentiment de malaise… et parfois même, la maladie. L’égo, lorsqu’il dirige nos réactions, nous éloigne de notre paix intérieure et de notre authenticité.

Revenir à l’essentiel

Ces dernières semaines, nous avons exploré ensemble de nombreux outils :
Observer nos réactions, reconnaître nos masques, accueillir nos blessures, créer de l’espace en soi…

Aujourd’hui, il ne s’agit pas d’ajouter une nouvelle technique, mais de consolider ce que vous avez déjà commencé à intégrer. Maintenant que vous savez repérer les signes de l’ego à l’œuvre, je vous propose d’explorer ensemble une scène familière, accompagnée de quatre étapes simples et efficaces pour apaiser l’égo. Elles vous montreront à quel point il peut s’activer rapidement… mais aussi comment, en quelques secondes de conscience, vous pouvez transformer votre manière de réagir.

Voici un exemple pour vous entraîner :

Une situation familière

Vous êtes en voiture. Tout se passe normalement… jusqu’à ce qu’un conducteur surgisse de nulle part et vous fait une queue de poisson. Vous freinez brusquement. Le cœur s’accélère. Prenez un instant. Observez ce que cela réveille en vous.

Comment réagissez-vous habituellement dans ce genre de situation ?

L’égo surgit : « Non mais il est fou ! Il aurait pu me tuer ! Je vais le rattraper, lui faire comprendre. »

Est-ce de la colère ? De la peur ? Un sentiment d’injustice ? Une envie de « remettre l’autre à sa place » ? Vous klaxonnez ? Vous insultez dans votre tête ou à voix haute ? Vous accélérez pour le suivre ? Ou vous ruminez pendant des kilomètres ?

Observez le réflexe automatique. C’est le mode survie : se défendre, se venger, se justifier…

Mais… et si c’était justement là, dans ce moment très concret, que se cachait une opportunité de transformation intérieure ?

Et si, au lieu de réagir comme toujours, on apprenait à transformer cette énergie « brute » en conscience  ?

Et si ce moment – en apparence banal – devenait une porte d’entrée vers une autre façon d’être au monde ?

Et si, au lieu de réagir… vous pouviez choisir ?

Voici les 4 étapes pour passer de la réactivité à la conscience :

         Les 4 étapes de la transformation intérieure

  • Observer sans juger.
  • Accepter ce qui est.
  • Prendre sa responsabilité.
  • Choisir une réponse bienveillante.

Ces étapes sont rapides et presque interconnectées.

Entre le stimulus et la réponse, il y a un espace. Dans cet espace se trouve notre pouvoir de choisir notre réponse.” – Viktor Frankl

1. Observer sans juger

Prenez conscience de vos réactions émotionnelles. Identifiez les pensées et blessures qui s’activent (fierté, peur, rejet…).  Observez où cela se place dans votre corps.  Respirez,  donnez de l’attention à ce que vous ressentez, sans juger, puis essayez de mettre des mots sur ce que vous vivez intérieurement.

L’émotion n’est pas le problème, c’est ce qui y a derrière : c’est le voyant rouge sur le tableau de bord qui nous renseigne sur nos sentiments non exprimés, nos besoins non comblés, des situations passées non digérées, des interprétations (notre corps mental). Cela vous dit que vous êtes en REACTION. Donnez-vous le droit de ressentir ce que vous sentez.

2. Accepter ce qui est  : Créer un espace intérieur

Respirez profondément, recentrez-vous. Arrêtez-vous. Ne répondez pas tout de suite.  Laissez de la place à autre chose que l’impulsion. Créez un espace intérieur.

Comment ? Un outil puissant : le dialogue intérieur

Souvenez-vous : lors de la semaine 2, nous avons découvert un outil que je considère comme l’un des plus puissants pour apaiser l’ego : le dialogue intérieur.

C’est une pratique que j’utilise personnellement, inspirée des enseignements de Lise Bourbeau, et qui m’accompagne encore aujourd’hui sur le chemin du mieux-être.

Plutôt que de réagir automatiquement ou de vouloir faire taire cette petite voix intérieure qui juge, critique ou a peur… accueillez-la. Parlez-lui avec douceur et présence, comme vous le feriez avec un enfant blessé qui a simplement besoin d’être entendu.

Je te reconnais mon égo. Tu veux me protéger, montrer que j’ai raison, je te remercie. Mais je veux choisir la paix. Peut-être que cette personne est pressée ou préoccupée. Je respire, je relâche la tension et je continue ma route.

3. Prendre sa responsabilité : Accueillir ce que cela réveille en soi

Reconnaissez ce qui est touché en vous (besoin, peur, blessure). C’est vous qui avez attiré ce qui vous arrive,  à cause de vos interprétations de la réalité. Vous avez la responsabilité de guérir les parties en vous qui souffrent, les mémoires qui ont créé cette situation. Ce qui est à l’extérieur n’est qu’une projection de vos pensées. Abandonnez votre  rôle de victime, ou de bourreau ou de sauveur.

Quand on pense que cela vient de l’extérieur, on cherche un coupable. Nous donnons notre pouvoir à l’autre. Souvent, nous voulons châtier, punir, faire mal aux autres pour ce qu’ils nous ont fait. Nous ressassons de vieux films noirs, des histoires que nous nous racontons. En fait, nous nous punissons nous-mêmes parce que quelqu’un nous a blessé.

Préférez-vous avoir raison ou être heureux ? L’important est de ne pas vous culpabiliser, de ne pas nous en vouloir, ni à l’autre, ni à soi (reconnaître que nous sommes humains). Pour accepter l’autre, mettez-vous dans ses baskets, vous devez sentir sa souffrance.

Etes-vous capables de constater ses limites, ses peurs, sa perte de contrôle. Qu’il vous juge probablement de la même chose que vous le jugez (le miroir). Constatez que l’autre a une façon différente de vous aimer que la vôtre.  Acceptez cela et lâcher-prise. Soyez capable de lui souhaiter du bien.

4. Choisir une réponse bienveillante

Ralentissez. Parlez ou agissez depuis un espace centré, sans besoin d’avoir raison.
 “Je choisis de répondre avec conscience, et non de réagir par automatisme. »

Car chaque fois que vous observez votre égo sans vous y identifier, chaque fois que vous choisissez une réponse plus alignée… vous grandissez

      Et maintenant… un autre cas pratique : quand un conflit éclate.

Vous venez de découvrir les quatre étapes de transformation intérieure. Peut-être que vous avez déjà commencé à les expérimenter dans votre quotidien.

Pour ancrer tout cela de manière plus concrète, je vous propose maintenant un nouveau cas pratique. Il va vous permettre de reconnaître les mécanismes de l’égo en action, et de voir comment appliquer, pas à pas, les étapes de transformation dans une situation réelle.

Que faire quand le conflit arrive ?

Ça nous arrive à tous : une dispute, un désaccord, une tension avec quelqu’un de proche – conjoint(e), ami(e), collègue, membre de la famille. Et souvent, l’égo prend le dessus. Il veut se défendre, avoir raison, riposter.

Prenons le cas suivant : Quelqu’un vous parle avec agressivité, vous accuse à tort.

Réponse réactive : L’égo réagit aussitôt : « Je ne mérite pas ça, tu exagères, je vais te faire regretter ce que tu viens de dire. » On se ferme, on élève la voix, on contre-attaque (revoir les masques liés aux blessures évoqués ces dernières semaines).

Mais vous avez maintenant une autre option.

Réponse responsable :

Prenez une grande respiration avant de réagir. Observez ce que cela réveille en vous. Et posez-vous cette question : “Que se passe-t-il en moi, vraiment ?”

Créez un espace intérieur –  Prenez un temps de recul, quelques secondes de présence peut suffire à faire émerger une réponse plus juste, plus douce. Répondez avec sincérité sans violence.Exprimez-vous avec respect, sans vous justifier.

« Je vois que tu es en colère. Je suis prêt à t’écouter quand tu seras prêt à en parler. »-  

Une réponse qui ne cherche ni à avoir raison, ni à punir, mais à comprendre, apaiser et grandir.

En bref : Le « petit » moi  réagit : il se défend, se ferme, attaque. Le grand moi, appelons-le « supérieur » répond : il observe, choisit, pacifie.

En bref : Choisir la conscience, un pas à la fois

Que ce soit sur la route, dans une discussion tendue ou dans les petits agacements du quotidien, chaque situation où l’égo s’emballe peut devenir un terrain de pratique. Il ne s’agit pas de devenir parfait, ni de supprimer ses émotions, mais de cultiver une présence à soi. À chaque fois que vous observez au lieu de réagir, que vous respirez au lieu d’exploser, vous renforcez votre capacité à vivre en paix avec vous-même et avec les autres.

La transformation intérieure ne se fait pas en une seule fois, mais à travers mille petits choix, au cœur de la vie ordinaire.

Exercice de la semaine 7 : Routine quotidienne pour observer et apaiser l’égo

 Objectif

Intégrer les outils des 6 premières semaines dans une pratique simple et régulière pour observer l’égo avec bienveillance et cultiver la paix intérieure.

  1.  Le Matin (2 min)
  • Intention du jour, affirmation à voix haute, devant le miroir  : Pratiquez la compassion envers vous : parlez-vous avec douceur et indulgence. Regardez-vous dans les yeux et dites :

« Je ne suis pas mes peurs. Je suis un être libre et capable d’aimer, même quand je me sens vulnérable. » ; « Aujourd’hui je choisis la paix plutôt que d’avoir raison. » ; “Je t’aime profondément, tu fais de ton mieux.”

  • Dans la journée
  • Quand une émotion forte surgit :
    • Quelle émotion ?
    • Quelle pensée ?
    • Ego ou cœur qui réagit ?
    • Besoin non comblé ? (reconnaissance, sécurité, etc.).
    • Donnez-vous ce qui vous manque.
  • Respiration consciente (2 min)


Inspirez 4s – Retenez 4s – Expirez 8s ou la Cohérence cardiaque.

Concentrez-vous juste sur le souffle, observez ce qui vient sans vous y accrocher. Pourquoi ça marche ? Le souffle est toujours dans le présent, pas dans le mental.

  • Dialogue intérieur apaisé :

« Cher égo, je vois que tu veux me protéger… Merci. Mais je choisis la paix. » Ce que nous avons vu.

  • Ou Reconnectez-vous à votre enfant intérieur :

« De quoi ai-je besoin maintenant ? » Donnez-le-vous. Apportez-lui tout votre amour, votre réconfort, votre reconnaissance, votre confiance, selon ses besoins. (Cet outil a été  expliqué  en détails  lors de la semaine 3).

Le Soir (5-10 min)

  • Journal :
    • Qu’est-ce qui m’a contrarié ?
    • Quelle partie blessée de mon égo a réagi ?
    • Que ferait mon cœur à la place ?
  • Gratitude :
    • Remerciez avec sincérité  pour 5 choses positives vécues pendant la journée.
  • Corps et  Nature (2x/semaine)

Partez marcher seul(e) 20 à 30 minutes dans la nature, sans téléphone, sans musique. Observez les sons, les couleurs, les sensations. Chaque fois qu’un jugement ou une pensée surgit, dites intérieurement : “Je reviens ici, maintenant.”

  • Le défi de la semaine : 

Volontairement, vous pouvez faire quelque chose que votre égo n’aime pas beaucoup,  reconnectez-vous à votre moi supérieur :

  • Laissez quelqu’un avoir raison.
  • Reconnaissez verbalement la contribution des autres quand vous avez réussi quelque chose.  
  • Reconnaissez une erreur.
  • Offrez de l’aide, un service  à quelqu’un sans attendre de remerciement.

Ces gestes simples aident à faire circuler l’énergie émotionnelle, à calmer le système nerveux, à sortir du pilotage automatique de l’égo et vous reconnectent au présent.

Nous avons vu qu’apaiser l’égo ne signifie pas le supprimer ou le renier. Il fait partie de nous, il nous a protégés, il s’est construit à travers nos expériences.  Mais nous ne sommes pas obligés de vivre sous son règne permanent.

À travers l’observation, l’accueil de nos émotions, la prise de responsabilité, et des gestes simples de bienveillance au quotidien, nous devenons peu à peu capables de répondre depuis notre cœur, plutôt que de réagir depuis nos peurs. En cultivant la conscience du moi supérieur, nous apprenons à choisir la paix plutôt que la lutte, à nous reconnecter à notre nature profonde – cette part de nous qui sait, qui voit, qui aime sans condition.

Continuez à pratiquer, même un peu chaque jour. Ce n’est pas la perfection qui guérit, c’est la régularité, la sincérité et la tendresse envers vous-même.

Avec le temps, vous  verrez –  votre égo perdra en pouvoir, et votre être profond rayonnera avec plus de clarté et de paix.

Un grand bravo  d’être arrivé (e ) presqu’à la fin de cette lecture. J’espère que c’est utile et cela vous aide à aller vers le bien-être. Prenez le temps de pratiquer les outils, rien ne changera si vous ne passez pas à la pratique.

Pour approfondir l’égo, vous pouvez lire les ouvrages  de Lise Bourbeau « la guérisons des blessures de l’âme » 2015, elle y consacre un chapitre entier et  « Les 5 blessures de l’âme qui empêchent d’être soi-même », 2000, actuellement en pocket.

  •  En Bonus : accords toltèques, lectures complémentaires

Je vous propose une approche complémentaire, accessible et basée également sur l’écoute de soi : « Les Quatre Accords Toltèques » de Don Miguel Ruiz.

Ces 4 accords sont des règles de vie simples pour sortir des schémas de l’égo, changer sa perception, et retrouver la paix intérieure.  Comme Lise Bourbeau, il parle des croyances limitantes formées dans l’enfance, du conditionnement social, et de la manière dont l’égo crée souffrance et illusion.

  1. « Que ta parole soit impeccable » : Parlez avec intégrité. Ne dites que ce que vous pensez vraiment.
  • Évitez les critiques, les jugements, les commérages.
  • Les mots ont un pouvoir créateur (ou destructeur).
  • Apprenez à vous parler avec respect aussi.

 Lien avec l’égo : L’ego utilise souvent la parole pour blesser, se défendre, manipuler. Ici, vous le  désarmez  par l’authenticité  et la bienveillance.

2. «  Ne prends rien personnellement » : Ce que les autres disent ou font parle d’eux, pas de vous.

  • Quand quelqu’un vous critique, c’est sa réalité, pas la vôtre.
  • Cela vous aide à ne plus être blessé(e) ou dépendant(e) du regard des autres.

 Lien avec l’égo : L’égo se sent toujours attaqué ou offensé. Ce principe vous aide à vous en détacher et à retrouver votre liberté intérieure.

3. « Ne fais pas de suppositions » : Ayez le courage de poser des questions, d’exprimer vos besoins clairement.

  • On souffre souvent à cause des histoires qu’on se raconte.  
  • Clarifier évite bien des malentendus et des frustrations.

Lien avec l’égo : L’égo adore imaginer, interpréter, inventer des scénarios pour se protéger. Cet accord coupe court à ces illusions.

4. « Fais toujours de ton mieux » Votre « mieux » change chaque jour. L’important est d’être sincère et présent.

  • Cela évite la culpabilité, la honte ou le jugement envers vous-même.
  • Ni perfectionnisme, ni paresse : juste donner le meilleur de soi, ici et maintenant.

 Lien avec l’égo : L’égo vous pousse souvent à vous juger ou à en faire trop. Cet accord vous permet d’agir avec amour et acceptation de vous-même.

 Appliquer ces 4 accords progressivement transforme la relation à vous-même, aux autres, et fait fondre les mécanismes de l’égo.

Autres lectures inspirantes

Voulez-vous connaître d’autres auteurs dans la même énergie que Lise Bourbeau.  Si oui, vous pourriez lire :

  1. Louise HayTransformez votre vie.
    1. Axé sur la guérison des blessures émotionnelles et physiques via les pensées.
    1. Elle lie le corps et l’esprit comme Lise.
  • Byron KatieAimer ce qui est .

Elle propose 4 questions pour débusquer les pensées souffrantes de l’égo :  

            – Est-ce que c’est vrai ?

           – Puis-je être absolument certain que c’est vrai ?

            – Comment je réagis quand je crois à cette pensée ?

            – Qui serais-je sans cette pensée ?

  • Christiane Singer –   Du bon usage des crises
    • Moins connue mais sublime : très proche de l’approche intuitive, vivante et incarnée de Lise Bourbeau.

A très bientôt pour la semaine 8.

                           Ne lâchez rien, poursuivez votre transformation intérieure.

                                      « Rien par force, tout par amour

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