
Chère lectrice, cher lecteur,
Je vous remercie du fond du cœur pour vos nombreux témoignages en privé. Ils m’ont touchée, ils m’ont encouragée à poursuivre ce voyage avec vous.
Nous voici à la semaine 9. Quel chemin parcouru, quel défi relevé, pour vous comme pour moi. Félicitations d’être arrivé(e) à ce point zéro, ce lieu intérieur où tout peut recommencer, où une page blanche s’offre à vous.
Aujourd’hui, vous avez le choix. Celui d’écrire une nouvelle page de votre vie, guidé(e) par ce que vous avez traversé, compris, accueilli, accepté. Cette décision vous appartient pleinement.
Avez-vous écrit votre lettre de pardon ? À vous-même, à une personne qui vous a blessé(e), à votre propre blessure ? Peut-être vous sentez-vous déjà un peu plus léger(e), plus entier(e), plus aligné(e).
L’objectif de cette dernière semaine est de synthétiser les apprentissages des huit semaines précédentes, autour des cinq blessures de l’âme : le rejet, l’abandon, l’humiliation, la trahison et l’injustice. Il s’agit maintenant d’intégrer ces prises de conscience dans votre quotidien, pour ancrer durablement une guérison intérieure.
Albert Einstein nous rappelle :
« Le monde que nous avons créé est le résultat de notre niveau de réflexion, mais les problèmes qu’il engendre ne sauraient être résolus à ce même niveau. »
Changer, guérir, évoluer : cela demande d’élever notre regard, de sortir de nos anciens schémas, et d’accepter d’être guidé(e) par une conscience plus vaste.
Et si, en ce moment précis, vous décidiez de vous relier à quelque chose de plus grand que vous ? Appelez-le comme vous le souhaitez : l’univers, la vie, Dieu, l’amour universel, ou simplement votre sagesse intérieure. La vraie guérison ne se fait jamais dans l’isolement. Elle naît en soi, oui, mais elle se déploie lorsque l’on s’ouvre à plus vaste que soi.
Sommaire
- Retour sur le voyage : des blessures à la liberté.
- Synthèse des blessures et leur impact.
- Les signes que la guérison est en marche.
- Histoires de transformation : fragments de vie :
- L’histoire de Marc : De la rigidité à la bienveillance avec soi-même
- L’histoire de Sophie : De la peur de l’abandon à l’autonomie affective
- Pratiques Clés à intégrer au quotidien
- L’exercice de la semaine 9 : Ecrire une lettre à vous-même, 9 semaines plus tard .
- Conclusion : Vivre une vie plus alignée et épanouie.
- Retour sur le voyage : des blessures à la liberté
La fin d’un cycle – une renaissance
Ce n’est pas une fin, effectivement, mais plutôt un nouveau départ. Après avoir traversé huit semaines d’exploration intérieure, de prises de conscience, de vérité et d’accueil de soi, on ne revient jamais tout à fait en arrière. Il y a quelque chose de différent : plus de conscience, plus de lucidité… et plus de compassion envers soi-même.
Les blessures et les masques
Identifier les blessures (rejet, abandon, humiliation, trahison, injustice) est un acte de courage. Comprendre qu’elles ont façonné nos masques (fuyant, dépendant, masochiste, contrôlant, rigide) permet de reprendre son pouvoir. C’est un retournement intérieur : on cesse de se vivre comme victime de son passé, et on devient acteur de sa guérison.
Créer un espace intérieur
Oui, créer cet espace entre émotion et réaction, c’est un tournant. C’est là que naît la liberté : ne plus être emporté par le pilote automatique de la douleur, mais observer, comprendre… et choisir autrement. C’est l’essence même de l’évolution intérieure.
Mises à jour du disque dur
Cette métaphore est très parlante. Nos blessures activent des programmes anciens, souvent inconscients, hérités de notre enfance, de notre lignée, voire de mémoires plus lointaines, de nos vies passées. Faire des « mises à jour », c’est prendre conscience de ces schémas pour les transformer. Cela demande effectivement du courage, car l’ego résiste – il préfère la sécurité du connu, même si elle est souffrante.
Connexion à l’âme
Le véritable lâcher-prise ne vient pas de la volonté du mental, mais d’un alignement avec l’âme. C’est en se reconnectant à cette partie supérieure de nous-même – sage, aimante, paisible – que la transformation devient réelle. Elle ne dépend plus des circonstances extérieures, mais de notre vibration intérieure.
II. Synthèse des blessures et leur impact
Blessure | Masque | Chemin de guérison | Qualité retrouvée | |
Rejet | Fuyant | Retrouver sa place, s’ancrer dans le présent, s’autoriser à exister pleinement. | Estime de soi, appartenance | |
Abandon | Dépendant | Développer l’autonomie affective, se sécuriser intérieurement, se sentir complet(e). | Stabilité, confiance en soi | |
Humiliation | Masochiste | Apprendre à se respecter, à poser ses limites, cultiver la dignité personnelle. | Respect de soi, intégrité | |
Trahison | Contrôlant | Lâcher le besoin de maîtrise, faire confiance à la vie, s’ouvrir à la vulnérabilité. | Confiance, lâcher-prise | |
Injustice | Rigide | S’assouplir, accueillir l’imperfection, ouvrir le cœur avec plus de compassion. | Souplesse, ouverture du cœur | |
Ces blessures ne disparaissent pas d’un coup de baguette magique. Mais les reconnaître, les accueillir et les aimer comme parties intégrantes de notre histoire change tout. C’est le début de la libération.
III. Les signes que la guérison est en marche
- Vous vous acceptez tel(le) que vous êtes.
- Vos réactions sont moins automatiques.
- Vous ressentez davantage de paix intérieure, même face aux défis.
- Vos relations deviennent plus authentiques.
- Vous vous sentez plus aligné (e ) en fonction de vos besoins.
- Vous avez appris à vous observer sans vous juger.
- Vous avez moins d’attentes vis-à-vis des autres.
- Vous avez appris que vous êtes responsable de votre bonheur.
- Vous vous sentez plus vous-même, plus libre, plus vivant(e).
Ce sont des graines de transformation qui demandent maintenant à être arrosées chaque jour.
Je vous propose ci-après deux petites histoires de vie.
IV. Histoires de transformation : fragments de vie.
- L’histoire de Marc : De la rigidité à la bienveillance avec soi-même
Marc, 42 ans, cadre dans une grande entreprise, se battait depuis des années avec une exigence constante envers lui-même et les autres. Tout devait être parfait. Il ne se permettait jamais de montrer une faiblesse, de pleurer, ni même de se reposer sans culpabilité. Il avait toujours peur de « ne pas en faire assez », et jugeait sévèrement ceux qui ne respectaient pas « les règles ».
Vous avez reconnu sans doute sa blessure et ses masques, n’est-ce pas ?
Au fil de son travail personnel, Marc a découvert qu’il portait profondément en lui la blessure d’injustice, souvent liée à une éducation très stricte, où l’amour était conditionnel : il fallait être fort, performant, exemplaire pour être reconnu.
Ce qu’il a mis en place :
- Il a commencé à observer ses auto-critiques et à en comprendre la racine.
- Il a expérimenté des pratiques de lâcher-prise, des moments de pauses, de repos sans « productivité ». Avant, il ne supportait pas le mot « paresse ».
- Il a travaillé la bienveillance envers ses propres émotions, notamment la tristesse et la vulnérabilité qu’il avait longtemps refoulées.
Ce qui a changé :
- Il s’autorise aujourd’hui à ne pas tout contrôler, à accepter l’imperfection.
- Il est plus souple dans ses relations, moins dans le jugement.
- Il découvre qu’il peut être aimé même s’il n’est pas « parfait ».
Pour Marc, la guérison de la blessure d’injustice a été un retour au cœur, une réconciliation avec l’être sensible et humain qu’il avait appris à cacher.
– L’histoire de Sophie : De la peur de l’abandon à l’autonomie affective
Sophie, 34 ans, ressentait depuis toujours une peur intense d’être abandonnée. Dans ses relations amoureuses, elle devenait très dépendante, anxieuse dès que l’autre prenait de la distance. Elle avait besoin de messages constants, de preuves d’amour permanentes, et vivait chaque silence comme une menace.
Lorsqu’elle a identifié que cette peur provenait d’une blessure d’abandon liée à son enfance (père peu disponible, mère émotionnellement absente), elle a commencé à travailler dessus :
- Elle a pratiqué la visualisation de l’enfant intérieur, pour offrir à la petite Sophie l’amour et la présence qu’elle n’avait pas reçus.
- Elle a appris à reconnaître ses schémas au lieu de les subir.
- Elle a commencé à se donner à elle-même ce qu’elle attendait des autres : réconfort, présence, sécurité, amour.
Après plusieurs semaines, elle a constaté que :
- Elle vivait beaucoup plus sereinement les périodes de solitude.
- Elle ne s’accrochait plus aux relations toxiques par peur d’être seule.
- Elle ressentait une solidité intérieure nouvelle, comme une ancre.
Aujourd’hui, Sophie est toujours en chemin, mais elle se sent libérée d’un poids qu’elle portait inconsciemment depuis l’enfance. Et surtout : elle sait qu’elle peut revenir à elle à tout moment pour retrouver la paix.
Ces histoires, bien que personnelles, résonnent peut-être avec des parties de vous. Elles nous rappellent que derrière chaque comportement rigide, chaque peur, chaque excès de contrôle ou de dépendance, il y a une blessure qui appelle à être reconnue et aimée. La transformation n’est pas un miracle soudain, mais un chemin fait de prises de conscience, de petites victoires, de reculs parfois aussi. Et c’est parfait ainsi. Comme Marc et Sophie, chacun peut, à son rythme, se libérer des conditionnements du passé et retrouver le chemin vers soi.
Ces fragments de vie ne sont pas des exceptions : ils sont la preuve vivante qu’il est possible de changer, de guérir, de s’ouvrir à une vie plus alignée, plus douce, plus libre.
Voici des rituels simples que nous avons vus le long de ce périple pour continuer à avancer en conscience et bienveillance.
V. Pratiques clés à intégrer au quotidien (glanées au fil de ces 8 semaines)
- Écriture quotidienne et journal de vos émotions.
Notez sans filtre les émotions vécues dans la journée, sans vous juger, juste pour apprendre à les accueillir, vos prises de conscience. Cela libère et éclaire.
2. Remplacement des pensées automatiques
Identifiez vos pensées négatives (“je ne vaux rien”) et les transformer (“j’ai de la valeur rien qu’en étant vivant(e)”.
3. Méditation de l’enfant intérieur
Visualisez votre enfant blessé et parlez-lui et offrez-lui amour, sécurité et présence (Revoir la semaine 3).
4. Dialogue avec l’égo
Reconnaissez sa fonction protectrice, le remercier, et reprenez votre pouvoir personnel. (Revoir la semaine 2 et la semaine 7).
6. Auto-compassion
Parlez-vous avec douceur, comme à un(e) ami(e) cher(e), en toutes circonstances.
7. Rituels de libération
– Écrivez des lettres de pardon ou de libération sans les envoyer (à vous, aux autres), puis brûlez-les pour symboliser la transformation. (Revoir la semaine 8)
– Écrivez une lettre de gratitude à vous-même. « Je fais de mon mieux chaque jour. »
8. Respiration consciente
Prenez 3 à 5 grandes respirations profondes dès qu’une tension émerge.
9. Gratitude du soir
Chaque soir, notez 5 choses pour lesquelles vous est reconnaissant(e), même petites.
10. Visualisation guidée : “J’intègre la lumière de ma guérison”
Fermez les yeux. Respirez profondément. Imaginez-vous enveloppé(e) de lumière dorée. Celle-ci vous enveloppe d’amour, de chaleur, de sécurité, du sommet de votre tête jusqu’à vos orteils, dans tout votre corps. Répétez doucement : “Je m’accueille. Je suis sur le chemin. J’intègre ma lumière.”
Faites cette pratique chaque fois que vous sentez le besoin de revenir à vous.
11. Rituel du miroir
Chaque matin ou soir, regardez-vous dans un miroir, en silence ou en répétant doucement :
« Je te vois. Tu fais de ton mieux. Je suis là pour toi, je t’aime. »
Un ancrage fort pour la reconnexion à soi, souvent très puissant dans la guérison du rejet ou de l’abandon.
12. Scan corporel de présence
En position allongée ou assise, scannez mentalement chaque partie de votre corps. Observez les tensions, les blocages, ou les zones neutres. Respirez profondément dedans.
Cela vous aide à vous réconcilier avec votre corps (blessure d’humiliation, souvent liée à la honte corporelle ou à la culpabilité).
13. Rituel hebdomadaire
Chaque fin de semaine, prenez 10 minutes pour noter dans votre carnet ou smartphone :
- 1 chose que j’ai guérie.
- 1 chose que j’ai comprise.
- 1 chose que je choisis d’honorer.
VI . L’exercice de la semaine 9 : Ecrire une lettre à vous, 9 semaines plus tard.
Vous venez de vivre un chemin d’exploration, d’acceptation, de guérison. Vous n’êtes plus la personne du début. Même si cela semble encore fragile par moments, vous avez en vous de nouvelles ressources.
Prenez un moment aujourd’hui pour écrire une lettre à la version de vous-même d’il y a 9 semaines. Que lui diriez-vous ? Que voyez-vous maintenant qu’elle ne voyait pas encore ?
Quelle partie de vous a le plus évolué ? Quelle part de vous a encore besoin d’attention ? Offrez-vous 10 minutes de vérité.
Voici un modèle pour vous : Lettre à moi-même – 9 semaines plus tard
Cher, Chère [votre prénom ]
Je t’écris avec le cœur rempli d’émotion. Il y a 9 semaines, tu portais encore des blessures lourdes, invisibles mais si présentes. Tu marchais avec le poids du rejet, cette impression de ne jamais être « assez ». Tu ressentais parfois l’abandon, même entouré (e ), avec ce vide que rien ne semblait combler. Tu portais la blessure d’humiliation, en te sacrifiant et en taisant ta vérité pour ne pas déranger. Tu t’étais aussi sentie trahi (e ), et cela avait rendu la confiance difficile. Enfin, tu faisais face à l’injustice, ce sentiment d’avoir été traité (e ) durement, sans reconnaissance.
Tu ne savais pas encore que ces blessures n’étaient pas une fatalité. Tu ne savais pas que tu allais entamer un chemin de guérison.
Aujourd’hui, je te vois, et je suis fier (e ) de toi. Tu as osé regarder en face ces parties de toi que tu voulais cacher. Tu as choisi la douceur au lieu de la dureté. Tu as appris à t’accueillir dans toutes tes émotions, même les plus inconfortables.
La part de toi qui a le plus évolué, c’est celle qui s’accepte, qui accepte ce qui est. Tu ne cherches plus à te fuir ou à te justifier constamment, à tout contrôler. Tu sais que tu as de la valeur, même dans tes fragilités.
Et si certaines blessures ont commencé à se refermer, je sais que d’autres demandent encore du soin. Surtout cette peur de revivre le rejet ou l’abandon. Mais tu les entends maintenant, ces peurs. Tu leur parles avec tendresse, au lieu de les laisser te diriger.
Alors, simplement, merci.
Merci à toi, celui, celle d’il y a 9 semaines, d’avoir été assez fort (e ) pour dire « oui » au changement. Merci de t’être choisi (e ). Merci de n’avoir rien lâché, même quand c’était flou, même quand c’était lourd. Grâce à toi, je suis ici, plus libre, plus conscient( e ), plus aimant(e ).
Et je te promets de continuer à prendre soin de nous.
Avec tout mon amour,
Votre prénom – en chemin, mais debout.
VII. Conclusion – Vivre une vie plus alignée et plus épanouie
Vous avez osé vous regarder avec sincérité toutes ces semaines. Vous avez traversé sans doute des zones de turbulences pendant ce voyage. Vous avez commencé à vous réconcilier avec vous-même et avec les autres. Continuez. Pas à pas.
Revenez à ce programme chaque fois que vous sentez que quelque chose en vous vacille. Relisez les étapes, refaites une pratique, respirez, remerciez, pardonnez. Chaque retour est un acte d’amour envers vous-même.
Surtout, prenez soin de vous. Restez doux avec les parties qui souffrent encore en vous. Honorez chaque pas que vous faites vers les parties de vérité, de liberté, de lumière en vous. Pour aller vers la lumière, il semblerait qu’il faille accepter nos zones d’ombre.
Rappelez-vous que les blessures peuvent se réactiver, mais que vous avez maintenant des outils, relisez les articles ou écoutez-les, pratiquez-les.
Vous savez que vous pouvez vivre en conscience, en liberté intérieure et en paix avec vous-même. C’est énorme !
La guérison est un chemin, pas une destination : Vous êtes en chemin vers une vie plus alignée et plus consciente. Et vous méritez chaque instant d’épanouissement que la vie vous offre. Recevez tous ses cadeaux avec gratitude.
« Rien par force, tout par amour ».
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