
Bienvenue pour cette nouvelle étape de notre voyage intérieur.
Après avoir exploré la blessure de trahison, nous abordons aujourd’hui une blessure tout aussi profonde : celle d’injustice.
Cette blessure ne se voit pas toujours. Elle se cache souvent derrière une image irréprochable : celle d’une personne forte, droite, inébranlable, organisée, admirée pour son efficacité.
Pourtant à l’intérieur ?
Un besoin constant de tout faire « juste », une intolérance à l’erreur, une quête d’équité permanente, un combat silencieux contre ses propres émotions.
Comme pour chaque blessure, celle-ci vient réveiller des mémoires anciennes, issues de nos vies antérieures, venues se rejouer dans cette incarnation, pendant notre enfance, notre adolescence et notre vie d’adulte, jusqu’à ce qu’elle soit reconnue et acceptée.
Aujourd’hui, elle nous offre une reconnexion à notre sensibilité, à notre droit à l’erreur, et à retrouver un équilibre entre exigence et compassion, un chemin de vie, un chemin d’âme.
Sommaire
- Comment la blessure d’injustice se forme-t-elle ?
- Ses caractéristiques
- Des exemples concrets – comment la reconnaître ? Histoires de vie
- 6 outils pour avancer
- L’exercice de la semaine
- Comment la blessure se forme-t-elle ?
Selon les travaux de Lise Bourbeau, elle se réactive généralement entre 4 et 6 ans, au contact du parent du même sexe ou de celui qui a joué ce rôle. Derrière cette blessure se cache une des blessures les plus douloureuse, celle du rejet (voir l’article de la semaine 2). Pour se protéger du rejet, l’enfant se sentant « oublié, inexistant » commence à se rebeller ce qui fait émerger la blessure d’injustice.
À cet âge, l’enfant cherche à s’exprimer, à exister pleinement tel qu’il est : sensible, vivant, spontané. Il cherche surtout à être aimé. Avec le parent du même sexe il apprend à donner de l’amour. (Avec le parent du sexe opposé, il apprend à en recevoir).
Lorsque son parent est dur, a des exigences élevées, valorise la performance, surtout scolaire, l’enfant peut en conclure inconsciemment : “Pour mériter d’être aimé (e ) Je dois être parfait(e) »
L’enfant n’a pas eu le droit d’exprimer ses émotions sans être jugé ou corrigé. Il apprend alors à les réprimer, à se couper de ses sentis, à se forger une armure.
Pour s’en sortir, il développe le masque du rigide.
Les caractéristiques du masque du rigide :
Souvenez-vous les masques se sont installés pour éviter la douleur. Le rigide :
- Recherche la perfection, il a peur de se tromper.
- Se montre toujours positif, optimiste. « Tout va toujours bien »
- Dissimule ses émotions (surtout tristesse, vulnérabilité).
- A un sens profond de la justice (et grande intolérance à l’injustice).
- Se contrôle beaucoup (dans sa posture droite, ses paroles, ses réactions).
- A tendance à se surcharger sans se plaindre, il s’en demande beaucoup
- N’aime pas demander de l’aide (car il se sent redevable).
- A une grande exigence envers lui-même, (et parfois les autres), il doit mériter.
- Est rarement malade.
Ce qu’il se passe à l’intérieur :
Sous ce masque bien construit, il y a souvent :
- Une hypersensibilité contenue.
- Un besoin immense de reconnaissance.
- Une colère refoulée (contre l’injustice, les attentes, soi-même), peut être explosive quand la limite est dépassée.
- Une peur de perdre le contrôle… et de s’effondrer.
Son émotion principale : la colère envers lui-même ou le même sexe.
Sa plus grande peur : la froideur.
Signes physiques : Corps bien proportionné.
Les conséquences dans la vie quotidienne
- Ses relations
Elles sont froides ou tendues. Il lui est difficile de reconnaître ses besoins ou sa vulnérabilité.
2. Fatigue mentale :
Comme il veut que tout soit fait parfaitement et à sa manière, il vit une surcharge mentale comme le contrôlant.
3. Hyper-exigence :
Avec soi, au travail, dans le couple, même dans ses loisirs.
4. Douleurs physiques fréquentes :
Il a des raideurs, tensions dans le haut du dos, maux de tête. Il a tendance à aller au-delà de ses limites pour performer et il est donc sujet au burn-out.
Exemples concrets : comment reconnaitre le masque du rigide : histoires de vie
L’histoire de Véronique : « Tu peux mieux faire »
Aujourd’hui, Véronique a 39 ans. Enseignante passionnée, elle crée chaque jour un environnement où chacun de ses élèves peut grandir, s’exprimer, réussir. Tout est pensé avec soin : ses cours sont impeccables, ses méthodes innovantes, son évaluation rigoureuse et juste. Elle veille à offrir à tous les mêmes chances, sans exception. Derrière son sourire maîtrisé et son allure posée, quelque chose cogne fort.
Une tension intérieure constante. Véronique ne célèbre jamais ses réussites. À chaque erreur, même minime, elle se juge sévèrement. Elle ne sait pas ce que veut dire « lâcher prise ». Tout est sous contrôle, tout doit être parfait.
Elle est souvent fatiguée, vidée. Une fatigue invisible mais bien réelle. Ses relations sont compliquées, parfois inexistantes. Le cœur n’y est plus, comme si la joie s’était envolée.
Elle continue pourtant, inlassablement, comme si un moteur intérieur la poussait toujours plus loin… jusqu’à l’épuisement.
Flashback – Une blessure d’enfance
Lors d’une séance en consultation , un souvenir remonte à la surface. Elle a 9 ans. Ce jour-là, elle rentre de l’école, les yeux pétillants, une feuille bien pliée dans la main. Elle a obtenu 17/20 en français. Fière, elle court vers sa mère dans la cuisine. « Regarde Maman ! J’ai eu 17 ! ». Elle s’attend à un câlin, à un « bravo ».
Sa mère, sans même lever les yeux de la casserole, jette un coup d’œil rapide à la feuille. Puis, d’un ton sec : « C’est bien, mais tu pouvais faire mieux. »
Un frisson glacé traverse Véronique. La fierté s’efface. À la place, un poids tombe dans sa poitrine.
Ce n’est pas la première fois. Cette phrase, elle l’a entendue souvent. Avec ses notes, avec ses dessins, avec son comportement. Toujours ce message implicite : ce n’est jamais assez. Elle prend conscience que ces remarques répétées ont façonné son comportement d’adulte.
Une croyance ancrée : « Je dois être parfaite » . Ce jour-là, sans le savoir, Véronique a gravé une phrase dans son cœur : « Si je veux être aimée, je dois être irréprochable. »
Depuis, elle s’est construite dans l’exigence, la performance, le contrôle. C’est devenu sa façon d’exister. Elle pense encore que si elle relâche un peu la pression, tout s’effondrera.
Mais aujourd’hui, elle commence à s’épuiser, proche du burn-out. Ce masque de perfection devient trop lourd à porter.
Et maintenant ? Depuis peu, Véronique comprend. Elle met des mots sur ses blessures. Elle apprend, pas à pas, qu’elle a le droit d’être imparfaite. De faire des erreurs. De se reposer. Juste le fait d’exister est digne d’amour.
Elle ne sait pas encore comment faire, mais une chose est sûre : elle ne veut plus vivre à moitié. Elle veut sentir, vibrer, pleurer peut-être. Mais vivre. Pour de vrai.
L’histoire d’Adrien : L’excellence à tout prix.
Adrien, 42 ans, est infirmier dans un service hospitalier d’urgences. Toujours irréprochable dans sa tenue, précis dans ses gestes, il impressionne par sa rigueur, sa maîtrise, sa résistance au stress. Pour ses collègues, Adrien incarne le professionnel modèle, celui sur qui on peut compter quelles que soient les circonstances.
Mais à l’intérieur, Adrien est constamment tendu. La moindre remarque sur son travail le hante pendant des jours. Il se remet souvent en question. Il se compare sans cesse, se juge, se pousse à faire toujours plus – et malgré tous ses efforts, il ne se sent jamais à la hauteur, pas assez « bon ». Il doute de lui, mais ne le montre pas.
Il ne s’arrête jamais. Il enchaîne les gardes, tient, coûte que coûte. Il travaille tard, annule rarement ses repos, continue même malade, « toujours disponible ». On lui reproche souvent son ton sec, d’être distant et trop exigeant.
Flashback : Souvenir d’enfance
En consultation, un souvenir remonte à la surface.
Adrien a 8 ans. Il rentre d’un match de football de l’école, super fier. Il n’a pas marqué de but, mais il a sauvé plusieurs ballons en défense. Le coeur battant, il raconte à son père ce qu’il considère comme un exploit.
Mais son père le coupe sèchement : « Sois pas fier pour si peu. T’as pas marqué. Défendre, c’est bien, mais les vrais gagnants, c’est ceux qui marquent. »
Adrien, la boule dans la gorge, sent le rouge lui monter aux joues. Quelque chose se fige en lui. Sa joie s’éteint. À cet instant, il décide inconsciemment que ses efforts ne vaudront jamais assez, et que montrer sa joie ou sa fierté est dangereux. Mieux vaut donc ne rien montrer, se taire, toujours faire plus, viser plus haut et surtout… ne pas décevoir.
Le début d’une libération
Ce souvenir marque un tournant. Adrien prend conscience que son perfectionnisme n’est pas une qualité, mais une carapace pour éviter la honte, qu’il confond excellence et valeur personnelle. Il réalise que cette pression qu’il s’impose l’éloigne des autres, et surtout de lui-même.
Il ne s’agit plus maintenant de briller, mais d’apprendre à s’accepter tel qu’il est. Ecouter et honorer ses émotions. Et petit à petit, autoriser l’enfant en lui à revivre cette joie simple d’avoir « bien joué », même sans marquer de but.
Quelques signes qui montrent le début de la transformation intérieure
Avant (la blessure est activée | Après (guérison en cours) | |
Emotions | Froideur, rigidité, colère refoulée, forte exigence. | Sérénité, souplesse, capable d’exprimer ce qu’il/elle ressent. |
Comportements | Besoin de se montrer parfait, fort. Hyper-contrôle | Accepte ses limites. Capable de lâcher-prise |
Rapport aux autres | Peur d’être jugé (e ) Critique facile | Ouverture, écoute, indulgence envers soi et les autres |
Perception de soi | Ne se sent jamais « assez » | Estime de soi |
Posture physique | Corps rigide, tensions musculaires (mâchoire contractée). | Détente, posture souple |
Croyances | Je dois être parfait(e) pour mériter d’être aimé (e). | J’accepte que je suis imparfait(e ), Je suis digne d’amour, tel(le) que je suis, je fais de mon mieux. |
Réaction face aux critiques, aux erreurs | Se blâme ou blâme les autres sévèrement | Apprends de ses erreurs avec bienveillance. |
6 outils pour cheminer vers la guérison
1. Accueillez votre imperfection
Pourquoi c’est important ? Quand la blessure d’injustice est active, nous cherchons sans cesse à « faire parfait », croyant que cela nous protégera du rejet. En réalité, cette quête épuise et nous coupe de notre humanité.
Vous reconnaissez-vous dans l’exemple suivant ?
Vous devez rédiger un compte-rendu. D’habitude, vous passez des heures à relire, corriger, polir chaque phrase. Cette fois, vous décidez de l’envoyer après une seule relecture, même si vous voyez encore deux petites fautes.
Faites-le et observez le résultat. Sans doute, personne ne va rien remarquer… et vous ressentirez une vraie légèreté intérieure. Le monde continue à tourner.
Exercez-vous :
- Chaque jour, faites exprès une petite chose « imparfaite ».
Exemples : Envoyer un email sans reformuler quinze fois
Sortir avec une chemise légèrement froissée.
Dire « non » sans vos justifier longuement.
- Observez vos ressentis : Quelles pensées viennent ? « On va me juger ». Quelles émotions surgissent ? Peur, honte, soulagement.
- Notez-le dans un carnet ou dans votre téléphone.
Votre phrase d’encouragement : « Je choisis d’être vivant(e), pas parfait(e).
2. Identifiez vos croyances
Pourquoi c’est fondamental ?
Nos croyances agissent comme des lunettes invisibles à travers lesquelles nous regardons la vie. Quand la blessure d’injustice est active, beaucoup de nos croyances sont exigeantes, dures, et renforcent notre besoin de perfection (« Je dois mériter l’amour », « Si je me relâche, je perds ma valeur »). Les remettre en lumière est un acte de libération.
Mon expérience personnelle :
Pendant de longues années, je me mettais une pression énorme au travail. En explorant mes pensées, j’ai découvert une de mes croyances enfouie : « Si je fais une erreur, je prouve que je suis incompétente. » J’ai appris à revisiter mes croyances non bénéfiques. « Faire une erreur me rend humaine, pas incompétente. »
Petit à petit, j’ai gagné en légèreté… sans perdre mon professionnalisme.
Exercez-vous :
- Pendant une semaine, observez vos pensées automatiques dans les situations de stress ou de jugement intérieur.
- Demandez-vous :
- « Quelle croyance est derrière cette émotion ? »
➔ Par exemple : « Si je demande de l’aide, je suis faible. »
- « Quelle croyance est derrière cette émotion ? »
- Puis, réécrivez cette croyance en une version plus douce, plus humaine :
- « Demander de l’aide est un acte de force et de confiance. »
Exemples de transformation de croyances :
Croyance rigide | Nouvelle croyance bienveillante |
« Je dois être parfait(e) » | « Je suis aimable même avec mes imperfections. » |
« Je dois toujours être fort(e) » | « Je peux être fort(e) et sensible. » |
« Je dois mériter l’amour » | « Je mérite l’amour simplement parce que j’existe. » |
Votre phrase d’encouragement :
« Changer mes croyances, c’est m’ouvrir à une vie que je n’osais pas imaginer. »
3. Allégez la pression
Pourquoi c’est vital ?
Quand la blessure d’injustice est active, nous portons un poids invisible : « Je dois tout faire parfaitement, tout contrôler, tout gérer seul(e) ». Cela conduit directement à l’épuisement, au découragement… et à l’impression d’être en guerre permanente contre soi-même.
Un bel exemple :
Éric ne déléguait jamais. Il croyait que tout devait passer par lui : le travail, la maison, les démarches familiales. Un jour, exténué, il a décidé de confier une partie du projet à un collègue, même si cela lui coûtait intérieurement.
À sa grande surprise, non seulement le travail a été bien fait, mais il a senti une légèreté nouvelle qu’il n’avait pas ressentie depuis des années.
Il s’est rendu compte qu’il n’avait pas à porter le monde entier sur ses épaules.
A votre tour, exercez-vous :
- Aujourd’hui, choisissez une seule petite chose que vous pouvez :
- Déléguer à quelqu’un (famille, collègue, ami).
- Repousser sans culpabilité.
- Simplifier (exemple : acheter un plat tout prêt au lieu de cuisiner si vous êtes fatigué(e)).
- Notez votre ressenti :
- Que s’est-il passé en moi au moment de lâcher ?
- Était-ce si grave finalement ?
- Répétez ce geste léger chaque jour pendant une semaine.
Votre phrase d’encouragement :
« Je suis responsable de mon énergie, pas de la perfection du monde.”
4. Revenez au plaisir
Qu’est-ce qui vous faisait vibrer enfant ? Le dessin ? La danse ? La peinture ? Les histoires ? La musique ?
Exercez-vous : cette semaine : Retrouvez un petit plaisir gratuit, inutile, joyeux.
5. Nourrissez des liens vrais
Pourquoi c’est précieux ?
Quand nous portons la blessure d’injustice, nous avons appris à montrer une image forte, « parfaite », indépendante. Mais cette armure, si elle protège du rejet, isole profondément. Nourrir des liens vrais, c’est oser tomber le masque et laisser apparaître qui nous sommes vraiment : humains, imparfaits, mais profondément dignes d’amour.
Une belle expérience, à imiter si vous le souhaitez :
David gardait toujours ses soucis pour lui.
Un jour, après une grosse dispute avec son frère, il a osé dire à un ami proche : « En fait, je me sens blessé. J’ai peur qu’il ne m’aime plus. »
Loin de le juger, son ami l’a écouté avec douceur.
Pour la première fois depuis longtemps, David s’est senti compris au lieu de se sentir faible.
Il a découvert que la vraie connexion commence là où nous osons être vrais.
Exercez-vous :
- Cette semaine, choisissez une personne de confiance (ami(e), proche, thérapeute…).
- Partagez avec elle une émotion vraie que vous avez tendance à cacher :
- Exemple : « En ce moment, je me sens dépassé(e) et j’ai besoin de soutien. »
- Ne cherchez pas à être parfait(e) dans votre expression : parlez simplement, authentiquement.
Observez :
- Comment la personne réagit-elle ?
- Comment vous sentez-vous après cet échange ?
Votre phrase d’encouragement :
Exprimer ma sensibilité n’est pas une faiblesse : c’est un pont vers l’autre.”
6. Reconnectez-vous à vos émotions : L’exercice de la semaine 6 (ou choisissez celui qui vous plaît
Pourquoi se reconnectez à nos émotions, c’est essentiel ?
Quand nous portons la blessure d’injustice, nous avons appris très tôt à réprimer nos émotions pour ne pas déranger, ne pas décevoir, ne pas « faillir ».
Résultat : nous agissons en pilote automatique, déconnectés de notre monde intérieur.
Voici encore un exemple concret :
Thomas, 40 ans, était toujours « le gars fort ». Jamais de colère, jamais de tristesse affichée.
Un jour, après une énième critique injuste au travail, il a ressenti une énorme boule dans la gorge… mais au lieu de l’ignorer comme d’habitude, il s’est autorisé à dire tout bas : « Là, je me sens triste. Et c’est ok. »
Le fait d’identifier son émotion, la reconnaître et l’accepter, rien que cet acte simple a désamorcé l’explosion intérieure qu’il ressentait depuis des années.
Exercez-vous :
- Chaque jour, prenez 1 minute pour vous poser cette question :
- « Comment je me sens vraiment là, maintenant ? »
➔ Fatigué (e ), agacé (e ), triste, fier (e ), content (e ),… même si c’est flou ou inconfortable, je m’autorise, j’ai le droit.
- « Comment je me sens vraiment là, maintenant ? »
- Notez votre réponse sans juger, sans vouloir changer quoi que ce soit.
Chaque jour, pour vous recentrer, écoutez, respirez :
Mettez une alarme douce sur votre téléphone (« pause émotion ») : 2 fois par jour pour vous rappeler de respirer et de sentir dans votre corps, d’écouter votre corps.
Votre phrase d’encouragement :
« Accueillir mes émotions, c’est accueillir la vie en moi.”
Mantra pour la semaine :
« Je n’ai pas besoin d’être parfait(e) pour être aimé(e). »
En conclusion
La blessure d’injustice pousse à se couper de soi pour rester « juste », « digne », « fort(e) ». Mais la vraie justice… c’est celle qu’on s’accorde à soi-même. Vous pouvez être sensible et fort (e). Vous pouvez être imparfait(e ) et digne d’amour. Vous pouvez relâcher… et rester en sécurité.
Un grand Bravo d’être arrivé (e ) en fin de lecture. J’espère que cela vous est utile. Prenez le temps de pratiquer les outils proposés et surtout partagez ce que vous retenez dans les commentaires ou en privé, j’en serais très heureuse.
Pour approfondir les blessures de l’âme, vous pouvez lire les livres de Lise Bourbeau : « La guérison des blessures » 2015 et « les 5 blessures qui empêchent d’être soi-même » 2000, actuellement en poche.
Et si vous souhaitez une consultation, vous pouvez m’appeler au numéro de téléphone +33.679.31.85.09 ou sur mon mail
suzanne@bienetreetlecturesinspirantes.com
A très bientôt pour la semaine 7.
Ne lâchez rien. Poursuivez votre transformation intérieure.
« Rien par force, tout par amour»