
Bienvenue à la semaine 2 : Explorer la blessure de rejet
Bravo d’avoir traversé cette première semaine avec engagement et bienveillance envers vous-même. Peut-être avez-vous pris conscience de certaines blessures dominantes ou simplement observé des schémas récurrents dans vos comportements. Ce n’est pas toujours évident, et c’est normal. Chaque prise de conscience est une avancée précieuse.
Cette semaine, nous allons aller encore plus loin en nous intéressant à une blessure qui touche profondément notre rapport aux autres et à nous-mêmes : la blessure de rejet. Comment se manifeste-t-elle ? D’où vient-elle ? Et surtout, comment apprendre à s’en libérer pour oser exister pleinement ?
Pas à pas, avec douceur et bienveillance, poursuivons ensemble ce voyage intérieur.
Sommaire – Comment la blessure de rejet se forme-t-elle ? – Ses caractéristiques – Des exemples concrets : comment la reconnaître ? – 7 outils pour avancer – L’exercice de la semaine |
La peur du rejet peut être intense et douloureuse. Parfois, elle nous pousse à nous refermer sur nous-même, à éviter les relations ou même à nous dévaloriser.
Comment la blessure de rejet se forme-t-elle ?
Imaginez un enfant qui grandit en se sentant invisible aux yeux de ses parents. Il apprend à se faire discret pour éviter la douleur. C’est exactement ce que décrit Lise Bourbeau dans son approche des blessures émotionnelles.
Cette blessure de rejet apparaît très tôt, dès la conception ou au cours de la première année de vie. Peut-être avez-vous ressenti un manque d’attention, un regard indifférent ou une parole blessante qui vous a fait croire que vous n’êtes pas « assez », souvent de la part du parent du même sexe ou de la figure qui joue ce rôle ?
L’enfant qui s’est senti rejeté a développer la croyance que pour être aimé, il doit être « parfait« . Mais à partir de 4 ans, il commence à ressentir un rejet encore plus profond, car son entourage « oublie » son existence. Pour se protéger, il peut alors adopter une attitude de révolte, ce qui fait émerger la blessure d’injustice (que nous explorerons en semaine 6).
Pourtant, même si la blessure d’injustice se manifeste, celle du rejet reste présente en arrière-plan. Le « fuyant » (personne souffrant de cette blessure) a tendance à nier la réalité pour éviter de souffrir, car le rejet est extrêmement douloureux.
Une blessure qui fait partie du chemin de vie.
Nous avons tous, à des degrés divers, cette blessure en nous. Selon le plan de vie de notre âme, nous venons expérimenter et guérir certaines blessures afin d’apprendre à nous aimer pleinement.
Les caractéristiques de la blessure de rejet
Le masque du fuyant
La personne qui se sent rejetée a mis en place des mécanismes de défense (son masque) pour éviter de souffrir, elle adopte généralement une attitude de fuite :
- Elle se fait discrète, a tendance à s’isoler.
- Elle craint les critiques, les prenant comme une preuve de son inexistence, elle se sent attaquée dans son être profond.
- Elle veut être parfaite pour être acceptée.
- Elle évite de demander de l’aide (peur de déranger).
Ses émotions principales
🔹 Emotion dominante : La peur
🔹 Sa plus grande peur : La panique (se sentir invisible, insignifiant).
Signes physiques
✔ Corps mince et étroit
✔ Posture souvent repliée sur soi
L’égo pousse au repli
Lorsqu’une personne souffrant de rejet se sent en danger, son ego lui suggère de fuir sous différentes formes :
- Se couper de ses émotions, fuir dans son mental grâce à une imagination fertile.
- S’isoler dans le travail, les drogues, le sommeil, etc.
- Fuir les situations où elle pourrait être jugée.
Quelles sont les conséquences : Une profonde souffrance.
Lise Bourbeau parle souvent de cette blessure comme l’une des plus profondes, car elle touche directement à notre identité et notre droit d’exister qui peut nous amener à nous sentir indésirable, invisible ou exclu. Selon ses travaux, elle pourrait même mener à un rejet de soi, voire à des maladies graves. Elle donne des exemples dans son livre « Le cancer, un livre qui donne de l’espoir ». »
Exemples concrets : Comment la reconnaître ?
Vous sentez-vous souvent invisible dans un groupe ? Avez-vous peur d’exprimer vos idées ? Voici quelques situations qui sont des signes que la blessure de rejet est activée :
Dans la vie adulte
Au travail
Vous êtes en réunion, vous avez une idée brillante mais… vous n’osez pas parler. Pourquoi ? Parce que vous avez peur d’être jugé(e) ou ignoré(e). Plutôt que de risquer de ne pas être entendu(e), vous choisissez de vous taire.
Dans vos relations amicales.
Vous êtes en groupe et avez souvent l’impression d’être « de trop ». Si un ami tarde à répondre à vos messages, vous vous dites immédiatement : »Il ne m’aime pas vraiment » ou « Je suis insignifiant (e) ».
En amour
Prenons l’exemple de Thomas. Il entame une relation, mais dès qu’il ressent un attachement, il commence à douter : « Et si cette personne me quittait ? Autant partir avant de souffrir. »
Dans l’enfance
🧑🎮Exemple 1 : L’enfant qui se réfugie dans les jeux vidéo
Un petit garçon sent que son père préfère sa sœur. Plutôt que d’exprimer sa tristesse, il se réfugie dans sa chambre, sur sa console. Il croit que s’il est ignoré, c’est « de sa faute ».
👧 Exemple 2 : L’enfant qui se sent invisible
Léa, 7 ans, essaie de raconter une histoire à ses parents, mais ils sont souvent occupés. « On en parlera plus tard », lui disent-ils… mais ils oublient. Elle intègre alors la croyance : « Ce que je dis n’a pas d’importance. »
Comment guérir la blessure de rejet ? 7 outils pour avancer
Guérir la blessure de rejet demande de la patience, de la bienveillance envers soi-même et des actions concrètes pour se reconnecter à son estime de soi. Ce chemin de transformation est un cadeau que vous vous faites à vous-même. Voici 7 outils pour vous aider à transformer cette douleur en force.
- Prenez conscience de vos schémas de rejet
Le rejet que nous ressentons ne vient pas toujours des autres, mais souvent de notre propre perception. Nous avons tendance à interpréter certaines situations comme du rejet, alors qu’elles ne le sont peut-être pas. Comment y voir plus clair ?
Chaque jour, prenez quelques minutes pour observer les moments où vous ressentez du rejet (réel ou perçu) et posez-vous les questions suivantes et notez vos réponses dans un carnet :
Dans quelle situation ai-je ressenti du rejet ?
Comment ai-je réagi ? (Malaise, isolement, jugement envers moi-même ou envers les autres du même sexe…)
Quelle émotion ai-je ressentie ? (Tristesse, panique, culpabilité…)
Suis-je en train de me rejeter moi-même ? Est-ce moi qui me dis que je ne suis « pas assez bien », « pas digne d’attention » ?
Mon interprétation de la situation est-elle vraie, vraiment vraie ? Ai-je des preuves réelles de ce rejet ou est-ce une peur intérieure qui parle ?
En réalité, comprendre que le rejet vient de nous est une première étape vers la guérison. Plus nous en prenons conscience, plus nous pouvons apprendre à voir les situations et les personnes avec plus de bienveillance et de justesse et ainsi transformer nos croyances limitantes.
Généralement, on peut ressentir le rejet sous trois formes, bien décrite par Lise Bourbeau, nommées le miroir : on peut percevoir un rejet de la part des autres, rejeter les autres et se rejeter soi-même.
✔ Je crois que les autres me rejettent : « J’ai envoyé un message et on ne me répond pas… Cela veut dire qu’on ne m’aime pas. »
✔ Je rejette les autres avant d’être rejeté(e) « Avant qu’on m’abandonne, je préfère partir. »
✔ Je me rejette moi-même : « Je ne suis pas intéressant(e), alors autant me taire. »
Se pourrait-il que lorsque je me sens rejeté(e), je ne vois pas que, moi aussi, je rejette les autres et que je me rejette moi-même, avec les mêmes peurs et au même degré ? C’est oui.
Reconnaître cette dynamique est une clé essentielle pour s’en libérer. Lorsque nous en prenons conscience, nous pouvons doucement commencer à nous traiter avec plus d’amour et à changer notre regard sur les autres.
2. Parlez à son égo avec bienveillance
Pourquoi parler à son ego ?
Votre égo cherche à vous protéger, il vous enferme dans des croyances limitantes. Au lieu de vous laisser envahir par des pensées comme « Je suis nul(le ; « Personne ne m’écoute » ; « Je vais déranger ». Utilisez une approche très puissante proposée par Lise Bourbeau :
dialoguer avec son ego pour lui montrer que nous sommes prêts à évoluer différemment. Comment faire ?
📝 a. Identifier une situation récente où vous avez ressenti du rejet.
Ex. : Vous êtes en réunion, vous avez une idée, mais vous n’osez pas parler.
🧐 b. Repérez la pensée spontanée et automatique de l’ego
Ex. : « Ne parle pas, tu vas dire quelque chose de stupide. »
❤️ c. Parler à son ego avec bienveillance
Prenez trois grandes respirations et parlez à votre ego comme à un enfant inquiet.
Exemple de dialogue intérieur :
« Je t’entends, Ego (vous pouvez lui donner un nom). Je sais que tu veux me protéger d’une souffrance passée. Merci beaucoup de ton aide. Mais, j’ai grandi. J‘ai le droit d’exister, de parler et d’être entendu(e). Même si je fais une erreur, ce n’est pas grave. Aujourd’hui, je peux en assumer les conséquences. Je choisis d’être moi-même. »
Plus vous pratiquez ce dialogue, plus votre mental se libèrera de la peur du rejet.
3. Remplacez les pensées automatiques liées au rejet par des affirmations positives
Nos pensées influencent nos émotions. Souvent, la peur du rejet est nourrie par des pensées limitantes inconscientes. Identifier la croyance cachée et reformulez-la en une phrase plus douce et réaliste.
Ex. : Si on ne me répond pas, c’est que je ne compte pas. Demandez si c’est une vérité absolue. Quelle nouvelle pensée pourriez-vous adopter ?
« Le silence de l’autre ne signifie pas qu’il me rejette. Ma voix a de la valeur. «
Ex. : Je donne mon opinion, ils vont me trouver ridicule
» Je suis légitime. Mon avis compte, il est important. J’ai ma place. «
Ex. : Si quelqu’un dit non à ma demande, c’est que je ne suis pas assez bien.
» Un refus ne définit pas ma valeur. C’est simplement un avis «
Prenez quelques secondes pour ressentir ces vérités avec conviction et dites ces affirmations à voix haute, chaque matin, devant un miroir. Au début, cela peut sembler étrange, mais avec le temps, elles reprogrammeront votre subconscient. Vous vous sentirez plus léger(ère), plus confiant(e).
4. Le journal de valeur
Prenez un carnet et chaque jour, notez :
- Une qualité que vous appréciez en vous « Je suis une personne à l’écoute. ». Aujourd’hui, incarnez cette qualité.
- Une petite victoire du jour « J’ai osé exprimer mon avis en réunion« .
- Un moment où vous vous êtes respecté(e) « J’ai dit non avec bienveillance à une demande qui ne me convenait pas. »
Avant de vous endormir, relisez vos notes et exprimer votre gratitude pour chaque avancée, aussi minime soit-elle. Cela renforcera votre estime de vous en douceur.
5. La lettre d’amour à soi.
Quand avez-vous pris le temps de vous remercier et de vous encourager ?
Exercice : Écrivez-vous une lettre comme si vous parliez à un(e) ami(e) que vous aimez profondément. Votre meilleur ami (e ), c’est vous :
- Trouvez dans votre journée, un moment de tranquillité.
- Installez-vous dans un endroit où vous vous sentez bien
- Dites ce que vous appréciez chez vous.
- Rappelez-vous de vos forces et de vos réussites (même petites)
- Encouragez-vous pour l’avenir
Par ex. : « Cher(e) [votre prénom],
Je veux te rappeler combien tu es une personne précieuse. Même si parfois tu doutes, tu es digne d’amour et d’attention, indépendamment de ce que les autres pensent. J’admire ta résilience, ton courage et ta bienveillance… »
Relisez cette lettre à voix haute dès que vous vous sentez rejeté (e ) pour vous reconnecter à votre valeur. Chaque petit pas compte ! Refaites cet exercice une fois par mois pour continuer à nourrir l’amour de vous que vous méritez.
6. Osez vous exprimer, un pas à la fois
– Aujourd’hui, donnez votre avis sur un sujet « simple » que vous appréciez.
– Demain, envoyez un message sans attendre de réponse immédiate.
– Après-demain : Proposez une sortie à un (e ) ami (e )sans crainte du refus.
Détachez-vous du regard des autres. Chaque petite action demande du courage et vous rapprochera de la confiance en soi. Osez !
7. Apprivoisez vos peurs, gérez votre stress
Nous l’avons vu, la personne qui souffre du rejet a souvent peur de ne pas être acceptée, de ne pas être assez bien ou de déranger. Cette blessure crée une hypersensibilité et génère des peurs omniprésentes :
- La peur d’être rejeté(e) : Elle pousse à rechercher l’approbation des autres, à se suradapter ou à éviter certaines situations pour ne pas risquer l’exclusion.
- La peur de ne pas être à la hauteur : Un doute constant sur sa valeur personnelle peut mener à l’auto-sabotage et au perfectionnisme excessif.
- La peur de l’abandon : Parfois, pour éviter d’être rejeté(e), on préfère prendre les devants et fuir les relations avant que l’autre ne le fasse.
La peur est une émotion naturelle, un signal d’alarme qui nous protège en cas de danger, par exemple, lorsque que nous traversons la route. Cependant, demandez-vous si les peurs mentionnées ci-avant reflètent la réalité ou si elles sont imaginaires, issues de vos croyances. Comment les apprivoiser ?
Commencez par les identifier. Plutôt que de les combattre, accueillez-les et demandez-vous : « Que veut-elle me dire ? » Elle révèle souvent un besoin caché (plus de préparation, de confiance, de souplesse, de lâcher-prise…). Ce sont des messagères qui vous indiquent où guérir et où apprendre à vous sécuriser intérieurement.
Posez-vous la question « Que se passerait-il si j’allais au-delà ? ». Osez, allez au bout de votre scénario, expérimentez, acceptez les conséquences de vos actes. Quels sont vos rêves ? Posez une petite action pour les vivre. Que risquez-vous ? Il n’y a ni réussite, ni échec, seulement des expériences de vie, des apprentissages.
Une fois que vous avez pris du recul sur vos peurs, vous pouvez les apaiser en utilisant des techniques simples et efficaces.
Pour apaiser immédiatement votre mental et reprendre la maîtrise, l’outil le plus approprié est la RESPIRATION .
Une peur intense déclenche du stress dans tout votre corps. Pour calmer cette réaction, essayez cet exercice : Inspirez lentement 5 secondes – retenez 2 secondes – expirez 5 secondes. Répétez 3 à 5 minutes.
Si vous vous laissez totalement envahir par les peurs, elles peuvent se transformer en une panique émotionnelle, vous vous déconnectez de votre corps, essayez alors les techniques suivantes. Faites-les en conscience.
✅ Respiration profonde – Inspirez 5 secondes et expirez 5 secondes (la cohérence cardiaque) Vous pouvez télécharger une application sur votre smartphone. Elle permet le recentrage plus que la détente. Vous pouvez découvrir encore une autre technique dans mon article « Respire, le plan est parfait ».
✅ Ancrage sensoriel – Observez un objet avec attention, une texture, une odeur, ou une sensation corporelle pour vous ancrer et revenir dans votre corps.
✅ Méthode 5-4-3-2-1 Observez 5 choses que vous voyez, 4 choses que vous touchez, 3 sons que vous entendez, 2 odeurs que vous sentez, et 1 chose que vous goûtez.
N’oubliez pas : vos peurs ne sont pas des murs infranchissables, mais des portes à ouvrir. Plus vous les accueillez et les traversez, plus vous gagnez en liberté et en confiance. Ces techniques vous ramèneront dans le moment présent, surtout dans votre corps et apaiseront votre mental.
Comme tout apprentissage, ces outils demandent de la pratique. Plus vous les utilisez régulièrement, plus ils deviendront naturels et efficaces pour gérer vos émotions.
Comment savoir si vous avancez vers la guérison ?
Les signes de guérison
Avant (blessure active) | Après (guérison en cours) |
– Peur d’être invisible, tendance à fuir – Se tait dans un groupe (amis, collègues, famille…) par crainte d’être jugé(e ). – Ne se sent pas digne d’amour. | – Se sent légitime, ose s’exprimer – Partage ses idées sans peur du regard des autres. – S’accepte et se valorise au quotidien. |
En guise de conclusion : Observez vos progrès et célébrez-les
Chaque prise de conscience est une avancée, chaque pas, aussi petit soit-il, vous rapproche de votre guérison. Prenez le temps de reconnaître vos progrès et de célébrer chaque petite victoire.
Rappelez-vous : la peur du rejet est un senti, une illusion créée par nos blessures passées. Mais la réalité, c’est que vous avez de la valeur, simplement parce que vous êtes en vie. Vous n’avez rien à prouver, rien à mériter. Vous êtes déjà assez.
Osez vivre, osez être pleinement vous-même. Le monde a besoin de votre lumière.
Alors voulez-vous faire un petit pas de plus aujourd’hui, demain, cette semaine ?
Exercices de la semaine 2 : Pratiquez l’outil no 2 : parler à son égo avec bienveillance – page 5. Prenez conscience et acceptez que vous ressentez la douleur du rejet et dialoguer avec votre égo pour lui montrer que vous prêt( e) à évoluer différemment. Cet exercice va vous aider à vous reconnecter à vous-même et à ne plus dépendre du regard extérieur, pour vous sentir reconnue (e ), accepté (e ), aimé (e ). Observez les changements bénéfiques dans votre vie. Bien sûr, vous pouvez expérimenter un autre outil selon vos préférences. |
Bravo d’être arrivé (e ) au bout de cette lecture. Prenez le temps d’expérimenter ces outils et partagez vos ressentis dans les commentaires ou en privé. Je serai ravie d’échanger avec vous.
Pour plus de détails, vous pouvez lire les travaux de Lise Bourbeau : « La guérison des blessures » 2015 et « Les 5 blessures qui empêchent d’être soi-même », 2000, actuellement en pocket.
Et si vous désirez approfondir en privé vous pouvez m’appeler au numéro de téléphone +33.679.31.85.09 ou sur mon email : suzanne@bienetreetlecturesinspirantes.com.
A très bientôt, pour la semaine 3.
Ne lâchez rien. Continuez votre transformation avec confiance.
« Rien par force, tout par amour